Pourquoi notre projet associatif

A l’origine du projet associatif de notre structure se trouvent trois constats issus de connaissances profondes des membres des problématiques de sous-développement engendrant la précarité et des conséquences de survie et de bien-être des populations locales en particulier les plus vulnérables vivants dans les milieux défavorisés.

Le premier de ceux-ci, la récurrence de crises alimentaires causées soit par le déficit pluviométrie, soit par la flambée des prix des denrées alimentaires de premier nécessité ou soit par les effets du changement climatique des phénomènes engendrant souvent l’insécurité alimentaire et la malnutrition des communautés locales en particulier celles vivants des régions agropastorales. Sur ce plan le projet associatif de l’ONG ACTED est mis en œuvre pour apporter une réponse cohérente avec le plan national de réponse (PNR) du gouvernement à toutes les périodes de crises (soudures), pour contribuer au renforcement de la résilience communautaire des ménages vulnérables, des femmes enceintes et allaitantes, des enfants de 6 à 24mois et des agropasteurs. L’insécurité alimentaire apparait aujourd’hui comme étant une préoccupation majeure de toutes les parties prenantes tant aux niveaux local, départemental, régional que national. Ce premier constat, nous conduit à s’inscrire dans une convergence de « lutte contre la faim » qui se point dans le pays en général à partir du mois d’avril jusqu’en mi-octobre. C’est au service de cet engagement qu’ACTED se révèle indispensable. Elle soutient la réalisation de l’un des objectifs du développement durable s’agissant du deuxième ODD permettant d’éliminer la faim, la famine, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir une agriculture durable.

Le second constat de ceux-ci, les populations vivantes dans les zones défavorisées ne recouvrent leurs besoins en santé c’est-à-dire quelles n’ont pas accès à une santé de qualité. Ce phénomène est dû soit par un manque de personnel qualifié, forte augmentation de la demande des soins, difficultés d’accès des soins de qualité, problème d’organisation et de fonctionnement des formations sanitaires, manque d’éducation des communautés locales à pouvoir utiliser et suivre correctement les structures ou systèmes de santé, méconnaissance des communautés locales de leur droit à la santé, le manque cruel d’infrastructures, équipements et matériels de qualité pour la sécurité de soins de santé des patients.

A cela s’ajoute notre troisième et dernier constat, celui des conséquences directes des effets du changement climatique sur les moyens d’existence des populations locales ainsi que sur sa santé, les violences basées sur le genre faites aux femmes et filles et la mauvaise gouvernance surtout le manque de participation et la transparence dans la gestion des affaires publiques.

Certes, les défis ne manquent pas, ils se traduisent chez ACTED comme étant le fil conducteur de nos actions afin de construire des interventions cohérentes et efficaces pour la définition de nos axes.

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